30 nov. 2015

La reconnaissance du travail

La valeur du travail, « la valeur travail » instrumentalisée par un ex-candidat à la présidence de la République pour faire travailler plus en payant moins, n’est pas reconnue par le droit de l’entreprise. Tout ce que produisent capital et travail est accaparé par le capital.

Sans capital, le travail n’est pas possible ; mais sans travail, le capital ne fructifie pas, au contraire ?

Le modèle de l'entreprise
ne reconnaît pas actuellement
la valeur du travail
Il est bien difficile de séparer ce qui vient du capital et ce qui vient du travail.

Par contre, il est très possible de mesurer la contribution du travail dans l’entreprise : c’est la part des capitaux de la société d’actionnaires (SA) dans les ressources de l’entreprise : K%.

La reconnaissance du travail exige donc la mise en réserve du bénéfice non distribué au profit du bien commun que constitue l’entreprise.

Le modèle de l'entreprise qui
reconnaît la valeur du travail
exige un statut juridique de
l'entreprise différent de celui
de la société des actionnaires.
L’entreprise est donc le produit du processus suivant :
  • Les ressources initiales sont mises à disposition par la société des actionnaires (K%) et complétées par les emprunts aux banques (1-K%) .
  • Chaque exercice permet au collectif de travail de faire fructifier ces ressources en produisant un bénéfice.
  • Ce bénéfice permet de rémunérer la société des actionnaire (K%) et d’alimenter les réserves de l’entreprise.
Plus d'info...
L’emprunt est souscrit et remboursé par l’entreprise, bien commun de la société des actionnaires et du collectif de travail. Le travail contribue aussi aux ressources de l'entreprise. L'entreprise n'appartient pas totalement à la société des actionnaires. Elle doit avoir ses ressources propres produites par les bénéfices des exercices successifs.